La bibliothèque des coeurs cabossés

Auteur : Katarina Bivald
Edition : Denoël
Parution : 2015
Nombre de pages : 511 pages

Résumé :

Tout commence par les lettres que s’envoient deux femmes très différentes : Sara Lindqvist, vingt-huit ans, petit rat de bibliothèque mal dans sa peau, vivant à Haninge en Suède, et Amy Harris, soixante-cinq ans, vieille dame cultivée et solitaire, de Broken Wheel, dans l'Iowa. Après deux ans d’échanges et de conseils à la fois sur la littérature et sur la vie, Sara décide de rendre visite à Amy. Mais, quand elle arrive là-bas, elle apprend avec stupeur qu’Amy est morte. Elle se retrouve seule et perdue dans cette étrange petite ville américaine.

Je ne met pas la suite du résumé fait par l'éditeur, car il révèle un peu trop l'histoire. Ce mini résumé ici présent est déjà très bien.

Mon avis :

J'ai mis beaucoup de temps à terminer ce tome, je l'ai surtout lu pendant mes pauses au boulot, ce qui fait que j'ai été très lente.

L'histoire commence avec Sara qui arrive à Broken Wheel afin de rencontrer Amy Harris, avec qui elle a une relation épistolaire depuis quelques années. En arrivant, elle apprends que cette femme qu'elle appréciait beaucoup est décédée, et qu'elle doit rester deux mois dans une ville où elle ne connaît personne, et dans la maison de la défunte.

Elle va s'habituer petit à petit à la ville, à ses habitants, à leur manière de vivre. Le livre est vraiment basé là-dessus, et au début, je l'avoue, j'ai trouvé ça un peu long. Puis finalement, on se mêle de tout. On apprend l'histoire de George et de sa fille, le rapport qu'a Caroline avec l’Église, le couple d'homosexuels qui gère un bar, Gracie et son restaurant... Chaque habitant a son histoire, qu'on suit tout au long, et finalement, j'ai apprécié comment le livre était tourné. On est pas concentré en permanence sur Sara, qui a une vision très utopiste des choses, qui me ressemble un peu parfois quand elle est plongée dans ses livres, mais on voit vraiment tout le fonctionnement de la ville, et j'ai vraiment voyagé dans ce petit village au fin fond des États-Unis.

Ce roman était doux, un peu longuet parfois, mais se rattrape vite. Une agréable lecture qui a su m'émouvoir, me faire sourire, rire parfois, et mourir d'impatience sur certains passages.